A la Parisienne

Saviez-vous qu'il existe deux façons de faire les macarons? On peut les réaliser "à la parisienne", ou "à l'italienne".

Moi, je ne le savais pas... Il faut dire qu'avant d'arriver à Paris, je ne savais même pas ce qu'était un macaron. Ben oui, je suis de la campagne moi Madame!! Une vraie provinciale!! Quand j'étais petite, et même ado, on allait chercher notre lait à la ferme d'à côté. Alors les macarons, imaginez!!

C'est Josy qui m'en a fait goûter pour la première fois au bureau. Et pas n'importe lesquels: j'ai commencé par les plus chics. (il faut dire qu'on travaillait juste à côté, dans mon ancienne vie...). J'ai tout de suite accroché. Mais qui résisterait à ce délice?....

Et puis, le macaron est à la mode... On en voit partout. Sur internet, dans les bouquins de cuisine, et c'est même le héros de certains Masterchefs!

C'est donc le vrai macaron parisien qui nous intéresse aujourd'hui. Le vrai, le mythique. J'ai longtemps hésité avant de me lancer dans la fabrication de ces jolies douceurs. Trop délicat, trop compliqué, trop long à préparer. Mais comme rien ne fait peur à mon Masterchef à moi, qui n'est pourtant pas tellement pâtissier dans l'âme, nous avons sauté le pas ensemble!

Nous avons réalisé les macarons à la frambroise du merveilleux blog "Pure Gourmandise". Et j'ai suivi la recette à la lettre, que dis-je, à la virgule près!!

Verdict?

La première fournée était par-fai-te. Tout simplement.

Je vous laisse juge:

Par contre, la deuxième fournée était beaucoup moins réussie. C'est que le macaron est capricieux. Il suffit d'un rien pour le louper. Tout d'abord, je pense que le croutage n'a pas été assez long. Puis, nous avons eu la mauvaise idée de les enfourner dans une plaque à pizza. Erreur fatale: la plaque à pizza est beaucoup trop fine. D'ailleurs, Pure Gourmandise conseille de les faire cuire sur 3 plaques à pâtisserie les unes sur les autres. Pour la première fournée, nous avions donc utilisé notre lèche-frite, qui est assez épaisse. Nous aurions dû continuer comme ça.. Résultat : la jolie collerette ne s'est pas dessinée sur cette satanée deuxième fournée...

Bon, vous l'aurez compris, on s'est régalé avec la première fournée, mais pas avec la deuxième. Coquin-Malin lui s'est régalé des coques natures, sans la gelée à la framboise qui sert à coller les deux coques ensemble, qu'il n'a même pas voulu gouter....

Et puis, pour vous dire toute la vérité, rien que la vérité, tous les macarons étaient complètement raplaplas le lendemain. J'avais pourtant suivi la consigne: conserver les macarons dans une boîte hermétique, au réfrigérateur. Moi qui voulait les faire goûter à Mamie Annick et Papy Gérard le lendemain, j'ai un peu loupé mon coup...

Alors bon, pour conclure, j'ai comme l'impression que Pierre Hermé est rassuré en lisant ce post, non?... Lui qui s'inquiétait tant devant la menace de notre concurrence.... (hum hum...).

Allez, on se console, on s'est bien léché les babines quand même!!